Kevin Bergin veut casser des briques
Le nouveau coach amiénois, ancien joueur du club entre 2010 et 2013, veut que ses adversaires craignent de jouer contre les Gothiques. Et prend la brique comme symbole.

17.09.2025
JDA 1127
En montant le budget à 3 millions d’euros, les actionnaires des Gothiques, autobaptisés les Bâtisseurs puisque investis dans le BTP, ont fixé comme objectif de rester dans le top 4 du hockey français. En débarquant à Amiens, Kevin Bergin est plus imagé : « Je veux qu’à l’issue de la saison régulière, les équipes regardent le classement et qu’elles se disent : “M****! On joue les Gothiques !” ». Arrivé cet été pour remplacer son compatriote Mario Richer parti dans le championnat russe après une belle saison et une place en demi-finale, le Canadien de 43 ans connaît la maison gothique. Il y a joué de 2010 à 2013 (sous les ordres d’Antoine Richer puis d’Heikki Leime), il y a rencontré son épouse. « Je suis très fier de revenir. » Et a posé déjà sa pierre. Enfin, sa brique.
« Le Gothiques way »
« Kevin m’a demandé s’il y avait un élément caractéristique de notre région, un symbole qui pourrait servir de trophée et qu’il remettrait au joueur qui s’est le plus illustré après chaque match, raconte Élie Marcos, le manager général des Gothiques. J’ai donc pensé à la brique amiénoise. Il y avait en plus un clin d’œil aux actionnaires. » « L’idée, c’est de rentrer dans le Gothiques way (sic), l’état d’esprit, reprend Kevin Bergin. Je veux valoriser des petites choses qui ne sont pas toujours retranscrites sur une feuille de match. En fait, je veux que les mecs s’arrachent. » Qu’ils cassent des briques pour en recevoir une.
Antoine Caux
Amiens / Grenoble Le 23 septembre, à 20h15 Au Coliseum 4e journée de Ligue Magnus |