L'ASTT en plein ping-bang
Des matchs à guichets fermés. Une ambiance caliente qui sied à sa paire argentine. L’ASTT, qui reçoit Lille le 16 décembre, a changé de dimension.
10.12.2025
JDA 1137
La salle Labaume, ce temple du tennis de table niché dans une habitation en apparence normale de la rue Gaulthier-de-Rumilly, a toujours valu le coup d’œil. Mais il aurait été difficile d’imaginer qu’elle devienne the place to be. Le 11 novembre, pour la dernière en date à domicile du championnat de Pro B, les pongistes amiénois ont dominé Nice 3 à 0 devant 500 spectateurs, « et en refusant du monde, malheureusement, s’excuse Vincent Buignet, un président presque surpris d’un tel engouement. On a beaucoup travaillé pour cette vitalité. On fait des partenariats avec d’autres clubs, on accueille des écoles… Le club (400 licenciés, ndlr) grandit sans oublier son côté familial. Mais le ping, c’est aussi une ambiance, un spectacle, et j’ai envie de casser les codes ». Quitte à aller jouer un jour dans un autre écrin ?
Le kop connu dans l’Hexagone
Même la fédération est venue faire un reportage sur le nouveau standard d’ambiance qu’incarne l’ASTT qui, incroyable, vend des maillots comme on le voit dans le foot. Habitué au public chaud, le cador argentin Horacio Cifuentes, de retour à Amiens cette saison où il retrouve son compatriote Santiago Lorenzo, l’avoue : « Cette ambiance a été un argument pour revenir ». Défaits à Saint-Denis le 15 novembre (3-2), les Amiénois ont eu cette confession de leurs vainqueurs : « Si on jouait à Amiens, on perdait ». « Notre kop fait peur, se félicite Vincent Buignet. Tout le championnat de France en parle car le ping est plutôt habitué aux ambiances cathédrales. » À Amiens, on a les deux.
Antoine Caux
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Amiens / Lille Le 16 décembre, à 19h Salle Labaume 304, rue Gaulthier-de-Rumilly 6e journée de Pro B |