Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

La rue de Verdun en sens unique vers Camon

Les travaux débuteront en septembre sur cet axe emprunté par 8 000 véhicules par jour. La concertation se poursuit avec les riverains du quartier Gare-la-Vallée.

La rue de Verdun en sens unique vers Camon  © Créacom

24.01.2024

JDA 1070

Année 2024 : début du changement rue de Verdun. En septembre, le réaménagement tant attendu de cette rue, coincée entre la Somme et la Petite Avre, sera lancé. L’axe présentera un nouveau visage fin 2025, celui d’une rue en sens unique, dans le sens Amiens / Camon (la rue Voyelle n’est pas concernée). Une piste cyclable, séparée de la chaussée et bidirectionnelle, verra le jour. D’abord rive nord, du boulevard d'Alsace-Lorraine à L’Île aux fruits. Puis rive sud, de L’Île aux fruits à la rue Voyelle. Un plateau surélevé formera un large trottoir traversant devant ce marché bio installé depuis 2017. Le passage piéton entre le parc Nisso-Pelossof et la passerelle L’Hortillonne sera, lui, sécurisé.

« Je préfère faire 500 mètres de plus en voiture mais être dans une rue apaisée »

La sécurisation est d’ailleurs l’un des principaux sujets soulevés par les riverains. Leur concertation a débuté en juin 2022 « par un porte-à-porte mené par une trentaine d’élus amiénois », rappelle Stéphane Descombes, adjoint au maire délégué à la démocratie locale (61 % des personnes interrogées ont dénoncé l’insécurité). Ont suivi une réunion publique en février 2023 et des ateliers en novembre. Ce 18 janvier, le conseiller municipal Thomas Lhermitte, président de la SPL Amiens Aménagement, répondait avec les techniciens d’Amiens Métropole aux inquiétudes qui se manifestaient encore. Notamment sur le report de la circulation sur les rues Dejean et de l’Agrappin, sur le risque de shunt dans le quartier Gare-la-Vallée ou sur l’ouverture à venir de la cité administrative. « Il y aura de l’apaisement avec un report modal sur d’autres rues et vers d’autres modes de déplacement plus doux. Pour le moment, ce sont des propositions. Nous ferons des tests. » Dans cet art difficile de la concertation, entre intérêt général et cas particulier, la sagesse venait d’un participant : « Je préfère faire 500 mètres de plus en voiture mais être dans une rue apaisée ».

Antoine Caux