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Le flag, l’appel du drapeau

À l’occasion du premier match des footballeurs américains au Grand-Marais, zoom sur le flag. Cette variante du sport n° 1 aux USA sera aux JO en 2028.

Flag © Les spartiates

07.02.2024

JDA 1072

Dimanche, 120 millions d’Américains auront les yeux rivés sur le Superbowl entre Kansas City et San Francisco. L’impact de ce show sportivo-publicitaire est grandissant à l’échelle planétaire. C’est pourtant son petit-cousin, le flag, qui fera son entrée aux jeux Olympiques en 2028 à Los Angeles. « On a quatre formidables années de développement devant nous », salive Jérôme Pinto. Aux Spartiates d’Amiens depuis 1999, cet ex-joueur devenu entraîneur gère l’équipe de flag (littéralement: le drapeau) qui a le vent en poupe

« Sport “à l’américaine” »

Le flag, c’est une transposition sans plaquage du foot US où les joueurs ont un drapeau accroché à la hanche (il faut arracher celui du joueur qui a le ballon) et quatre tentatives pour avancer de la moitié du terrain. Longtemps, cette pratique a servi de porte d’entrée vers le football américain. Avant de s’affirmer comme un sport à part entière. « L’aspect stratégique très pointu du sport “à l’américaine” séduit », observe Jérôme Pinto qui enchaîne les adhésions pour une discipline pas encore sous les radars : douze jeunes en moins de 13 ans, douze en moins de 17 et une trentaine d’adultes.

Mixité

Autre avantage (ou qualité): la mixité. Filles, garçons, on joue ensemble. Le championnat régional reprend d’ailleurs en mars. Et le club d’Amiens vise la montée à l’échelon national. L’été dernier, trois jeunes flagueurs ont participé aux championnats d’Europe des moins de 17 ans. Ils avaient découvert le flag grâce à la Maison pour tous de Rivery liée au club des Spartiates pour découvrir cette pratique. « Les JO de 2028 correspondent à cette génération de jeunes. On pourrait avoir des représentants d’ici », espère Jérôme Pinto. À Amiens, le flag a déjà ses modèles : le quadra Thibault Caudelle et un sacré CV. Ou Clémence Coquelle et Morgane Leroy qui avaient débuté à Salouël (déjà grâce à un dispositif de découverte) et tapent encore à la porte de l’équipe de France.

Amiens / Villepinte 10 février, à 19h Stade du Grand-Marais 3e journée de D2

Antoine Caux