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Proméo s’implantera sur l’ex-station d’épuration de Saint-Maurice

À l’ordre du jour du conseil municipal du 4 novembre, figurait la vente d’une friche municipale au centre de formation professionnelle pour un million d’euros.

Proméo s’implantera sur l’ex-station d’épuration de Saint-Maurice  © Topos Entreprises / Legendre

12.11.2025

JDA 1133

Le centre de formation professionnelle Proméo, qui accompagne chaque année 4 500 salariés, 400 demandeurs d’emploi et accueille 350 alternants, va déménager. Actuellement situé à l’espace industriel Nord, Proméo s’installera le long de l’avenue Georges-Pompidou dans le quartier Saint-Maurice, près du carrefour avec la rue Château-Milan, sur un site occupé par une ancienne station d’épuration. Une friche de près de 27 000 m2 propriété de la Ville qui la cède pour 1 001 627 €. « Proméo va pouvoir doubler ses capacités d’accueil avec 700 alternants pour devenir un pôle de formation professionnelle d’excellence », a indiqué le maire Hubert de Jenlis, le 4 novembre, durant le conseil municipal. Proméo souhaite avec ce futur centre répondre aux besoins de qualification dans les métiers de l’industrie actuellement en tension.

Le renouveau d’une friche

« Nous allons revaloriser une friche. C’est une excellente nouvelle pour Amiens », s’est félicité Hubert de Jenlis. Le conseil municipal a voté un échelonnement sans intérêt du prix de vente. Un geste justifié par « l’intérêt public que représente cette opération, a expliqué Annie Verrier, adjointe au maire déléguée à l’urbanisme. Cette cession soutient non seulement la réindustrialisation en favorisant l’insertion professionnelle mais répond aussi aux besoins de revitalisation d’une friche ». Plusieurs projets d’installation sur ce site avaient avorté jusqu’ici en raison des contraintes techniques et environnementales de cette ancienne station d’épuration.

Antoine Caux

 

Aussi à l’ordre du jour

  • Simplification pour les assos

À compter du 1er janvier 2026, les subventions ponctuelles inférieures ou égales à 1 500 € seront versées en une fois aux associations par la Ville. Jusque-là, les associations percevaient 80 % à la notification et 20 % à la remise du bilan. « Cela allège leur fonctionnement et leur trésorerie », a présenté le maire Hubert de Jenlis.

  • « Une gestion de la collectivité solide »

L’examen du budget supplémentaire pour cette année a été l’occasion de rappeler la dette par habitant et par an à Amiens qui s’élève en 2025 à 461 € (contre 709 € en 2019). « La capacité de désendettement de la Ville est de 2,5 années, a chiffré Hubert de Jenlis. C’est cinq fois inférieur au seuil d’alerte national qui est fixé à 12 ans. Nous pouvons investir sereinement et emprunter si nécessaire sans risque. »

  • Aide à l’achat de vélos électriques

L’aide à l’achat de vélos électriques est reconduite en 2026. Pour rappel : la Ville finance 25 % du coût d’achat avec un plafond de 200 €. Mis en place en 2021 et réservé aux vélos à assistance électrique, ce dispositif a déjà profité à 8 000 Amiénois.

  • Indemnisations élargies

Une modification au règlement des indemnisations par la Ville auprès des professionnels faisant face à un préjudice lié à des travaux d’aménagement a été apportée ce 4 novembre. Ce règlement n’englobait pas certains travaux imprévus ou d’urgence. « La grosse fuite rue Duméril en juin dernier, ayant entraîné un changement de canalisation, avait mis en lumière ces cas particuliers », a illustré Hubert de Jenlis. Les professionnels impactés par cette fuite pourront d’ailleurs déposer un dossier d’indemnisation.

 

À NOTER

Prochain conseil municipal le 11 décembre, à 18h, salle des Assemblées.
À suivre sur amiens.fr.