Quand le ciné arrive en ville
La ville, le collectif, l’art. Le 45e Festival international du film d’Amiens aborde ces questions et de nombreuses autres du 14 au 22 novembre.
05.11.2025
JDA 1132
Cela commence par un train. Le Snowpiercer conduit par un Bong Joon-ho pas encore multi-oscarisé grâce à Parasite. Et cela finit à Vespa, en compagnie d’Audrey Hepburn et de Gregory Peck en pleines Vacances romaines. Entre ces films d'ouverture et de clôture, le 45e Festival international du film d’Amiens (Fifam) déploie le cinéma à travers les âges et les lieux, dont le New York des années 70 qu’arpente le Taxi Driver dérangé Robert De Niro. Ces trois films, parmi les plus connus de l’édition 2025 aux côtés du Playtime de Tati (photo), posent chacun à leur manière des questions d’urbanité, des questions collectives. Des questions d’art, d’histoire, de vie commune. Et de vie tout court.
Festival de rencontres
Le cinéma est une « expérience partagée par excellence », exprime le directeur artistique du Fifam, Alexandre Levaray. D’où ces sujets de la ville et du collectif : « La ville comme décor, comme mouvement, avec des rencontres, des parcours, des guerres ». Et parfois des apocalypses. Ces thèmes de 2025 s’ajoutent aux incontournables du Fifam : les compétitions, les séances hors les murs, les cartes blanches (ici à l’actrice Agathe Bonitzer)… Et les partenariats, à l’image de la masterclass de Pierre Maillet sur le théâtre et le cinéma en amont du festival, le 13 novembre à la Maison du théâtre. Tout cela donne un beau mélange de « films cultes, de patrimoine, de cinéastes de demain et de problématiques d’aujourd’hui », invite Alexandre Levaray. Du pur Fifam.
Jean-Christophe Fouquet
|
LE FIFAM, c'est : 4 salles et des projections hors les murs 120 séances 80 invités 5 000 enfants en jeune public |
|
45e Festival international du film d’Amiens Du 14 au 22 novembre fifam.fr Nouveauté 2025 : une billetterie en ligne |