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Gratuité partout même en hypercentre dès 17h30, des zones bleues qui augmentent sans oublier le bus gratuit le samedi... Amiens milite pour un centre-ville facile d’accès.

Stationnez facile, le slogan de la ville  © Sébastien Coquille / Amiens Métropole
Les zones bleues, comme ici devant l’ancienne caserne Stengel, derrière la Maison de la culture, permettent un stationnement gratuit et la rotation des véhicules.

10.04.2024

JDA 1078

Le 25 mars, le maire d’Amiens Brigitte Fouré présentait sa feuille de route pour l’attractivité du centre-ville. L’objectif n’était pas de contrer une tendance à la baisse de sa fréquentation – le centre-ville est le deuxième centre commercial de l’agglomération – mais de lutter contre des a priori et « cette petite musique qui dit que le centre-ville serait délaissé », indiquait le maire. Au menu des actions pour continuer d’attirer le chaland : des animations chaque samedi et des campagnes de communication, notamment pour rappeler aux automobilistes que la voiture n’y est pas bannie. Bien au contraire. Le nombre de places gratuites reste ainsi conséquent : 1800 (lire ci-dessous). Le stationnement en zone bleue, un temps disparu, lequel permet de se garer gratuitement (de vingt minutes à deux heures) en disposant un disque réglementé devant son pare-brise, s’accroît en ville et dans certains quartiers (Saint-Pierre, Sud-Ouest, place du Cirque).

À 17h30, c’est gratuit partout

L’information à retenir pour les automobilistes, c’est que l’ensemble des places payantes sont gratuites à partir de 17h30, « à l’heure de la course à la sortie du travail », illustre Brigitte Fouré. « La mesure avait été prise au sortir du Covid, rappelle Nathalie Lavallard, adjointe au maire déléguée au commerce. Cette gratuité a ensuite été pérennisée et même étendue à l’ensemble de la ville. » Cela inclut le stationnement résidentiel dans les quartiers de la ville où il est mis en place. Ces mesures incitatives n’empêchent pas une évolution de fond dans les villes et à Amiens : une baisse de la circulation automobile de 1 à 2 % selon les années sans baisse de la fréquentation. « Il y a une vraie tendance à ce que l’on appelle le report modal, analyse Cyril Jamin, chef d’unité circulation et stationnement à Amiens Métropole. C’est-à-dire que les gens qui le peuvent vont plutôt privilégier le vélo ou la marche que leur voiture. » Sans oublier le bus, gratuit le samedi.

Antoine Caux

 

45 000

C’est le nombre de places de stationnement à l’échelle de toute la ville.

 

Le stationnement en centre-ville 

8 000 places dont

  • 1 800 gratuites
  • 1 800 payantes
  • 4 000 en souterrains
  • 270 réservées aux PMR et livraisons
  • 320 places en zone bleue, dont environ 120 en hypercentre