Pour une mobilisation générale pour la jeunesse

Tandis que le gouvernement d’Emmanuel Macron, qui a le soutien de la maire d’Amiens, rappelons-le, fait diversion au moment de la rentrée des classes sur la longueur des robes des filles, les problèmes pour la jeunesse sont de plus en plus visibles.

Après un été pluvieux, les élèves ont repris le chemin de l’école sous des températures caniculaires. Le sol bituminé des cours de récréation est devenue une vraie fournaise. Avec le dérèglement climatique, ces épisodes vont devenir plus fréquents et plus intenses. C’est pourquoi nous demandons à la Ville d’Amiens d’accélérer son programme de végétalisation des cours d’écoles, comme le fait Toulouse, par exemple, afin d’y apporter un peu d’ombre et de fraîcheur.

Avec l’inflation, la rentrée coûte de plus en plus chère pour les familles. Le coût moyen d'une liste complète de fournitures d’un.e écolier.ère en primaire s'élève à 233 euros, contre 190 euros en 2022. Certaines villes, comme Marseille, ou plus près de nous Longueau, assurent la gratuité des fournitures scolaires. Une mesure qui pourrait être mise en place à Amiens.

En cette rentrée, des dizaines d’enfants scolarisés dans les écoles amiénoises dorment dans des cages d’escaliers. La Préfecture refuse à leur famille exilée l’accès à un hébergement d’urgence. Et la Ville préfère regarder ailleurs, renvoyant toute responsabilité à l’État.

De nombreux étudiants ne mangent pas à tous les repas. Selon l’UNEF, le coût de la vie étudiante a augmenté de presque 6 % cette année à Amiens. Une hausse expliquée par celle des loyers, de l’alimentation mais aussi des transports. Ce qui conduit les jeunes à réduire le budget qu’ils consacrent à se nourrir.

Que reste-t-il d’ « Amiens capitale européenne de la jeunesse » ? Pour cette rentrée, nous appelons à une mobilisation générale pour la jeunesse ! Elle en a grand besoin.

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