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En enrôlant le célèbre attaquant anglais Andy Carroll, 34 ans, l’ASC assure ne pas avoir voulu faire un coup médiatique. L’effet Carroll est pourtant là.

Andy Carroll © Laurent Rousselin
Andy Carroll prend dans ses bras Kylian Kaïboue à l'issue de la victoire d'Amiens face à Guingamp le 2 septembre (4-1).

12.09.2023

Le 2 septembre, il n’a joué que 25 minutes sous ses nouvelles couleurs, vingt-quatre heures ou presque après avoir signé son contrat avec Amiens, le premier pour lui dans un autre pays que l’Angleterre. Mais ce fut déjà assez pour électriser La Licorne, se mettre les supporters dans la poche par son dégagement d’ondes positives avant de faire craquer tout ce petit monde en fêtant la victoire contre Guingamp avec quatre de ses cinq enfants sur la pelouse, tous portant un maillot de l’ASC floqué de son nom : Carroll.

« C’était là qu’il fallait que je vienne »

 

Photo publiée par Bili Mucklow, la compagne d'Andy Carroll  © DR

 

L’international anglais Andy Carroll, ce géant au catogan longtemps icône de Newcastle, sa ville natale, avant de partir à Liverpool, est désormais amiénois : « J’avais d’autres options en Angleterre et à l’étranger mais les discussions avec le club et les installations m’ont convaincu que c’était là qu’il fallait que je vienne ». Et si l’on dit souvent que la première impression compte, il a définitivement soigné la sienne avec une balade en famille le dimanche dans les rues de la ville et dans la cathédrale, relayée par le compte Instagram de sa compagne, Bili Mucklow, vedette de la télé anglaise aux 400 000 followers.

 

 

Photo publiée sur le compte Instagram de Bili Mucklow © DR

 

« Comme ça… Double nine ! »

 

« J’ai passé du temps dans la ville en famille. C’est un bel endroit. J’ai vécu un premier week-end fantastique. Je ne m’attendais pas à autant. L’équipe a été super, les supporters aussi. » Et les maillots estampillés du numéro 99 devraient fleurir dans les travées de La Licorne. D’ailleurs pourquoi le 99 ? « Comme ça… Double nine ! », a-t-il répondu lors de la conférence de presse de présentation. C’était le 6 septembre, en compagnie des deux autres recrues Frank Boya et Maxime Do Couto, que l’aura et le pedigree de Carroll auront, pour un temps, éclipsés.

 

 

Conférence de presse à La Licorne le 6 septembre © Laurent Rousselin

 

 

« Je promets de faire de mon mieux pour apprendre le français ! »

« À aucun moment, ça n’a été la volonté de faire un coup, semblait vouloir rectifier John Williams, le directeur sportif de l’ASC. Car ce n’est pas ça qui vous fait gagner un match. Andy est chez nous parce qu’il correspondait à un besoin sportif, parce que c’est un bon joueur. Son expérience permet de traverser des moments difficiles dans une saison. Sur des matchs couperets, en fin de saison, si on a des objectifs à tenir – cela peut-être un maintien ou une montée –,c’est avec des joueurs d’expérience qu’on les gagne. » Qualifié de « sociable », de « fédérateur dans un vestiaire » par Williams, Andy Carroll intègre un groupe paradoxalement très francophone cette saison. « Je promets de faire de mon mieux pour apprendre le français ! », assure l’ex-international (9 matchs, 2 buts), auteur de son premier but avec Amiens le 7 septembre en amical contre Quevilly. Un but qui ne comptera pas pour ses statistiques. L’Anglais dit qu’il n’est pas venu pour ça.

Antoine Caux

 

Andy Carroll lors de son entrée en jeu face à Guingamp. © Laurent Rousselin