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Avec un vent dont la vitesse a atteint 114 km/h à Glisy ce 2 novembre, la tempête Ciaran a causé des dégâts à Amiens et ses alentours. Les élagueurs d’Amiens Métropole sont intervenus à 17 reprises.

Les élagueurs d'Amiens Métropole en intervention le 2 novembre © Laurent Rousselin
Les élagueurs d'Amiens Métropole sont intervenus sur dix-sept sites le 2 novembre, le jour de la tempête Ciaran.

07.11.2023

La tempête Ciaran était annoncée. Et elle a sévi. Si la côte picarde a été fortement impactée avec des rafales de 195 km/h à Fort-Mahon-Plage et une montée importante des eaux, le record de vitesse enregistré dans l’agglomération amiénoise a tout de même atteint les 114 km/h à Glisy.

 

Des élagueurs d’astreinte dès 70 km/h de vent annoncé

 

Dès 3h du matin, dans la nuit du 1er au 2 novembre, les équipes d’élagueurs d’astreinte pour Amiens Métropole ont commencé à intervenir, relayées dans la journée. Au total, on dénombrait 17 interventions. « Quand des rafales de vent supérieures à 70 km/h sont annoncées, nous avons une équipe d’élagueurs d’astreinte », détaille Bruno Legeard, chef du service gestion des risques d’Amiens Métropole. Avant Ciaran, le dernier gros coup de vent remontait à février 2022, avec la tempête Eunice.  

« Les arbres ont encore beaucoup de feuilles, ils sont lourds »

Tronçonneuse en main, Johanny Fournet sécurise les voies jonchées de branches. « Il y a deux ou trois mois, ça avait déjà soufflé fort. On n’est jamais à l’abri d’une tempête mais avec les sécheresses que l’on connait, le bois est très cassant. Regardez, on est début novembre mais les arbres ont encore beaucoup de feuilles. Elles sont gorgées d’eau avec la pluie qui tombe… l’arbre est lourd. Avec les rafales, ça ne pardonne pas. »

Les élageurs en intervention  © Laurent Rousselin
Les premières interventions a débuté à 3h du matin le 2 novembre. © Laurent Rousselin

« À chaque catastrophe, on apprend »

 

« Le dérèglement climatique est un facteur aggravant, confirme Bruno Legeard qui constate aussi une meilleure anticipation des phénomènes. Malheureusement, à chaque catastrophe, on apprend. Après les tempêtes de 1999, après Xyntia en 2010, on a amélioré la vigilance et la communication pour limiter les drames. » À noter, qu’en cas de problème constaté sur la voie publique, il faut contacter le centre de supervision urbaine au 03 22 22 25 50.

Antoine Caux