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Le musée vous (en)chante ! © Le musée vous (en)chante !
Le musée vous (en)chante ! © Le musée vous (en)chante !

[LE MUSÉE VOUS (EN)CHANTE !] #opéra #eurydice

 

Née à Amiens, la cantatrice Marie Vasconi connaît bien le Musée de Picardie. En ces temps de confinement (ces vidéos ont été produites entre mars et mai 2020), l’idée lui est venue d’évoquer ses œuvres préférées, depuis chez elle, en musique !
Au son de sa voix de soprano, contemplez peintures et sculptures des collections, illustrées par les airs d’opéra les plus célèbres. Une expérience unique à la croisée des grands courants artistiques, du Siècle des Lumières à la Belle Époque.

Au programme, 4 vidéos. 

 

[1/4] : 
« J’ai perdu mon Eurydice », air d’Orphée dans l’opéra « Orphée et Eurydice » de Gluck, 1774
« Eurydice piquée par un serpent » par Charles Nanteuil, 1822. Voir l'oeuvre : https://bit.ly/2Y62eDz

Ce plâtre, préparatoire à un marbre conservé au Musée du Louvre, illustre l’épisode de la mort de la nymphe Eurydice, mordue par un serpent  . Fidèle à la tradition académique, Nanteuil s’inspire des canons de beauté antiques et représente une « belle-mort » en saisissant l’instant fugitif et idéalisé du trépas. A Paris, le mythe grec d’Orphée et Eurydice inspirait les artistes depuis la création en 1774 de l’opéra du même nom par le compositeur Christoph Willibald Gluck. A l’acte III, Orphée se lamente (« J’ai perdu mon Eurydice ») sur le corps de sa bien-aimée qu’il a tenté en vain de remonter des enfers. Triomphant malgré tout, l’Amour surgit alors pour l’empêcher de se suicider et lui rend Eurydice !
(Charles-François Leboeuf, dit Nanteuil, "Eurydice mourante", 1822 © Etienne Revault / Musée de Picardie)

Pour visionner cette vidéo sur facebook, suivez ce lien : https://www.facebook.com/MuseePicardie/videos/555916625306721/

[2/4] : 
« Sola, perduta, abbandonata », acte IV de l’opéra « Manon Lescaut » de Puccini, 1893
« Manon Lescaut » par Jean-Paul Sinibaldi, 1891

Dès 1830, la redécouverte du XVIIIe siècle va assurer un long succès au roman de l’abbé Prévost (1731). Les peintres, dont Sinibaldi, tirent volontiers la conclusion amère d’une passion née à Amiens : le chevalier des Grieux, résolu d’accompagner Manon Lescaut jusqu’au Havre et de passer en Amérique avec elle, suit le convoi des condamnées à la déportation. L’imagination du compositeur Giacomo Puccini sera elle aussi excitée par ce drame, si bien que son opéra « Manon Lescaut » occupe la scène lyrique à partir de 1893. A l’acte IV, Manon, seule et épuisée, prend congé de la vie (« Sola, perduta, abbandonata »). Des Grieux revient à temps pour recevoir son dernier soupir. © Atelier Camille Thill

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[3/4] : 
« O, patria mia », acte III de l’opéra « Aïda » de Verdi, 1871
« Cléopâtre dédaignée par Octave-César » par Henri-Pierre Picou, 1853

C’est dans une esthétique séduisante, et sous un angle anecdotique, que Picou revisite l’Antiquité. Il s’inspire de divers épisodes de la vie de la plus célèbre reine d’Égypte et s’impose au Salon de 1848 avec « Cléopâtre et Antoine sur le Cydnus ». Il choisit ici de représenter la tentative de séduction de Cléopâtre envers celui qui la vainc à Actium en 31 avant J.-C. Dans une même démarche artistique, Giuseppe Verdi crée au Caire en 1871 l’opéra « Aïda » dont le scénario lui a été transmis de la main du célèbre égyptologue Auguste Mariette. A l’acte III, sur les bords du Nil se dresse le temple d’Isis où Aïda a donné rendez-vous à Radamès, capitaine de l’armée égyptienne. En attendant celui qu’elle aime mais qui est son ennemi, l’esclave éthiopienne rêve de sa patrie perdue (« O, patria mia »). © Musée de Picardie

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[4/4] : 
« Canzone del Salice », acte III de l’opéra « Otello » de Rossini, 1816
« La Mélancolie » par Constance Charpentier, 1801

Élève de David, Constance Charpentier offre dans cette grande toile, unique dans son œuvre, le reflet de ses états d’âme par nature intimes, dans la droite ligne d’une nouvelle sensibilité à laquelle adhèrent en Europe, au début du XIXe siècle, les premiers romantiques. Parmi eux, figure le compositeur Gioachino Rossini dont l’opéra Otello est présenté pour la première fois à Naples en 1816 avant de connaître un succès international. L’acte III renferme la célèbre « Canzone del Salice », point culminant du rôle de Desdémone. Hésitant, comme dans le drame de Shakespeare, entre l’amour et le devoir, l’héroïne entonne une romance : « assise au pied d’un saule, et les yeux remplis de larmes », la mort lui apparaît alors comme le début du repos… © Michel Bourguet / Musée de Picardie

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