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800 ans de la cathédrale © Amiens Métropole
Séparation et création de Force Ouvrière. Les pionniers de la nationalisation sur les marches du parvis de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens. © Archives municipales et communautaires d'Amiens_11Z1
Séparation et création de Force Ouvrière. Les pionniers de la nationalisation sur les marches du parvis de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.

La cathédrale, c’est aussi un lieu de rencontre quotidien, un point de rassemblement dans la ville d’Amiens. C’est le décor devant lequel choisissent de poser des cheminots, parmi lesquels Jean Catelas, il y a un siècle. En mai 1920 éclate un mouvement social dans cette corporation. Il fait suite à deux premiers conflits, survenus en janvier, puis en février, sur fond de tensions alors qu’est négocié un statut du personnel unique pour l’ensemble des cheminots. Le réseau français est alors essentiellement géré par des grandes compagnies privées, qui appliquent chacune leurs propres conditions d’emploi, de travail et de retraite. En réaction à la violente répression de la mobilisation syndicale du 1er mai, les cheminots, qui souhaitent obtenir la nationalisation des chemins de fer, décident de poursuivre leur mouvement les jours suivants. Le conflit social de mai 1920 est toujours très présent dans la mémoire syndicale cheminote, car il a marqué les esprits par sa longueur (les agents de chemins de fer ne reprennent le travail qu’à la fin mai) et le très grand nombre de révoqués (environ 18 000).

 

Illustrations :

11Z1, Archives municipales et communautaires d’Amiens