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La gestion des collections/Bandeau © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Origine des plantes

Le choix des plantes des collections en 2005 s’est fait avec l’appui de la Société Linnéenne Nord Picardie et de l’UPJV. En ce qui concerne les plantes de la rocaille, une grande partie d’entre elles ont été fournies gracieusement par Mr Spas, représentant pour le nord de la France de la SAJA (Société des Amateurs de Jardins Alpins). Les introductions se font par graines provenant essentiellement d’Index semina d’autres jardins botaniques qui garantissent l’authenticité de la nomenclature. Les semences de céréales proviennent du GNIS ou de coopératives avec la garantie qu’elles sont non traitées.

Pour résumer, les plantes du jardin peuvent avoir plusieurs provenances :

  • index semina ( pour information en 2014 Akureyri – Bonn- Vancouver- Innsbrück- Val Rahmeh- Oulu – Sienne- Vintimille- Amur – Bordeaux – Dresde- Kiel- Montpellier- Parme- Strasbourg- Zagreb- Angers- Braunschweig- Erlangen- La Gacilly – Montreal- Rennes – Stuttgart-Zakepan- Bayreuth- Caen- Francfort- Lyon- Munich- Reykjavik- Tallin- Zurich- Bern- Chemillé- Genève- Meise- Nantes- Salagon- Ulm- Besançon- Chita- Hermannshof- Michigan- Nice – Salaspiels- Vacratot)
  • fournisseurs de graines potagères (Baumaux, Fabre, Ducrettet)
  • pépiniéristes ( pépinières Chombart, pépinières botaniques, Plandanjou)
  • dons ou apports personnels
Origine des plantes © Laurent Rousselin-Amiens Métropole
Identifications et enregistrement des plantes © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Identifications et enregistrement des plantes

La nomenclature utilisée est actualisée selon la nouvelle classification APG III qui est la ligne directrice de la collection systématique. Toutes les plantes du jardin sont indexées avec leur date d’entrée et leur provenance.Pour chaque plante un numéro d’inventaire est donné. On construit actuellement ce numéro de la manière suivante :

Date d’entrée au jardin (JJMMAA) suivi d’un tiret et d’un ordre d’entrée (-1 puis -2 etc…)

Ex : 09 10 06-2 Liriope muscari (Decne.) L.H

Un inventaire Excel reprend toutes les entrées de plantes dans le jardin (excepté celles provenant d’index semina), avec leur origine, le nom du récolteur ou fournisseur, et leur numéro d’inventaire. Pour les commandes sur Index seminum, un fichier Word est mis à jour, avec un fichier pour chaque jardin, par année. Lors de leur mise en place dans les collections, les plantes avec leur numéro d’enregistrement sont introduites dans un autre fichier : l’inventaire général des collections. C’est un fichier Excel avec divers onglets reprenant chaque collection. Lorsqu’un doute ou une incohérence est détectée entre le nom que l’on nous a donné et la plante, une reprise d’identification est faite.

Indications sur les plantes 

Nous essayons de réaliser des fiches par plante en ce qui concerne les plantes alimentaires, médicinales et tinctoriales. Il existe d’autre part une colonne dans notre inventaire par collection où nous indiquons les comportements des plantes et les raisons de leurs disparitions.

Chaque plante est photographiée à différents stades.

Au tout début de la réhabilitation du jardin, un herbier a été constitué. Faute de temps et d’effectif, il n’est plus continué.

Indications sur les plantes © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Étiquetage

Nous utilisons 4 supports d’étiquettes différents :

  • étiquettes PVC blanches format 9 x 12 cm pour la majorité des collections, collées sur porte –étiquettes de 40 cm en PVC noir à planter
  • étiquettes épaisses blanches format 9 x 12 cm imprimées par un prestataire en 2005 pour la collection des plantes tinctoriales
  • étiquettes PVC vert format 6 x 10 cm à bord biseauté sur portes étiquettes en acier de différentes hauteur pour les plantes de rocaille
  • étiquettes ardoise format 7 x 10 cm sur support pour les plantes de la collection thématique et les plantes utilisées en fleurissement

La totalité des plantes sont étiquetées. Nous effectuons nous-même la gravure avec une graveuse Roland EGX-300.

Etiquetage © Laurent Rousselin-Amiens Métropole
Signalétique © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Signalétique

Depuis l’été 2015, une signalisation touristique piétonne a été déployée au coeur du centre-ville et dans un proche périmètre afin de créer des itinéraires de découverte de sites touristiques et de susciter la promenade urbaine. Ce jalonnement directionnel concerne le Jardin des plantes. Depuis fin 2015, le jardin s’est doté d’un totem signalant l’entrée principale et indiquant les renseignements pratiques le concernant. Il a été réalisé par la société Tri-angles d’Amiens

Diffusion de matériel végétal

Bien entendu aucun acte commercial n’est réalisé avec les plantes du Jardin des plantes. Suite aux récoltes de l’année, nous réalisons un index seminum que nous diffusons aux Jardins botaniques avec lesquels nous avons l’habitude d’échanger.

Il nous arrive de fournir des visiteurs en plants notamment des établissements scolaires en plants médicinaux, tinctoriaux ou aromatiques pour qu’ils puissent réaliser un jardin pédagogique. Nous fournissons aussi l’UFR Sciences en fruits pour leur laboratoire ainsi que l’UFR Arts en plantes tinctoriales pour un projet sur des encres végétales.

 

Certaines plantes de nos collections intéressent le secteur production du service Espaces verts qui tentent alors de la multiplier pour des essais en massif. Cela a été le cas pour Phaenosperma globosa, Sisyrinchium striatum.

Nous recevons les demandes de graines d’autres jardins botaniques par mail via notre adresse jardindesplantes@amiens-metropole.com ou par courrier. Jusqu’à présent, nous n’enregistrions pas les desiderata mais compte tenu du temps imparti aux récoltes et à certaines semences qui ne sont pas demandées, nous essayons de limiter la fréquence des récoltes et de cibler davantage les plantes.

Les graines sont expédiées conditionnées dans de petits sachets Kraft. 

Diffusion de matériel végétal © Laurent Rousselin-Amiens Métropole
Comme ici à la crèche municipale Georges Quarante
Amiens Métropole

Plan de gestion du jardin

Gestion des pathologies 

Le jardin n’utilise pas de produits phytosanitaires si ce n’est du Ferramol à base de phosphate de fer, homologué en agriculture biologique, pour éradiquer les mollusques. Sans autres traitements, les insectes auxiliaires naturels comme les coccinelles, les syrphes, Diaeretiella rapae (parasitoïde du puceron du chou) sont nombreux et accomplissent leur travail. Les insectes pollinisateurs sont aussi plus nombreux et préservés comme l’abeille charpentière ou xylope, fréquente sur les Phlomis et autres lamiacées. Les collections de plantes messicoles, aromatiques et médicinales comptent beaucoup de plantes mellifères.

Comme de nombreux jardins, le Jardin des plantes est touché par le Cylindrocladium buxicola et Volutella sur ses buis. La solution passe par des mesures prophylactiques (désinfection des outils de taille, suppression des parties atteintes) d’essayer des variétés plus résistantes avec des densité moindres voire de nouveaux genres comme Ilex crenata. La serre adossée est gérée uniquement en protection biologique intégrée. Un programme a été établi sur l’année avec la société Biobest.

Le Jardin des plantes est observateur pour la Fredon de Picardie avec un protocole de suivi de la pyrale sur buis.

Gestion des pathologies © Laurent Rousselin-Amiens Métropole
Gestion différenciée © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Gestion différenciée

Pour les zones le long du bras de Somme, le but est de favoriser et préserver les habitats pour préserver la biodiversité des espèces animales et végétales. Parce qu’elles hébergent une faune variée, les berges sont fauchées un peu plus tard en saison pour respecter les périodes de reproduction des différentes espèces animales.

Des essences locales ont été utilisées pour composer la haie au fond du jardin. Elles sont adaptées à notre climat, permettent une intégration dans le paysage tout en habillant les bâtiments techniques, peu esthétiques du fond du jardin. Enfin, elles constituent un refuge et une source de nourriture pour nombre d’insectes et oiseaux dont les auxiliaires du jardin.

Dans les massifs sur les pelouses, les plantes vivaces adaptées à nos climats sont de plus en plus utilisées. Comme leur nom l’indique, leur durée de vie s’étale sur plusieurs années. Elles demandent moins de soins, se naturalisent facilement et demandent moins de plants au m² que des annuelles ou bisannuelles.

Gestion de l’eau 

Le sol du jardin présente de nombreuses parcelles avec soit une bonne teneur en argile soit une proportion importante de matière organique. Ainsi, le sol a une bonne capacité de rétention en eau. Les arrosages se limitent aux suivis de plantations et aux apports exceptionnels par temps sec. L’eau utilisée est celle du réseau de distribution de la Ville.

Une petite cuve de capacité 200 L a été installée pour recueillir les eaux de gouttière des bâtiments techniques. Elle est utilisée en appoint pour arroser le fond du jardin.

Dans chaque parcelle, des essais de paillage sont réalisés avec différents matériaux récupérés sur place. Un des intérêts de ces paillages est de limiter l’évaporation et de conserver l’humidité du sol.

Gestion de l'eau © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Gestion des adventices 

Les adventices sont retirées manuellement régulièrement. Pour les allées, un désherbeur thermique est utilisé. Dans les massifs, les paillages assurent un frein au développement des mauvaises herbes.

Gestion des adventices © Laurent Rousselin-Amiens Métropole

Gestion des fertilisations

Les seuls apports d’engrais sont organiques Orgavie 7-4-7 ou sous forme de corne broyée. Ils sont apportés à l’automne puis à la plantation, à raison de 5 kg par are. Par ailleurs, un compost est réalisé chaque année en fond de jardin à partir des tailles, désherbages et des plantes fanées puis étendu à l’automne sur les massifs. Il permet d’alléger et d’enrichir en matière organique les massifs aux sols lourds et calcaires.

Gestion des fertilisations © Laurent Rousselin-Amiens Métropole