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La folk feutrée et entêtante de l’Amiénois Louis Aguilar se fait plus profonde dans First Impression, nouvel album qui sort le 28 novembre. Il joue le soir même à la Maison de la culture.

Les intimes mélodies d’Aguilar © Cyril Debarge

19.11.2025

JDA 1134

JDA : Est-ce votre premier concert à la Maison de la culture ?

Louis Aguilar : J’avais déjà fait la première partie de Bertrand Belin en 2019 avec mon groupe Weekend Affair et j’y ai joué lors d’une présentation de saison. Cette fois, ce sera mon premier concert en solo, le jour même de la sortie de First Impression, mon quatrième album.

 

Votre projet solo et Weekend Affair vous montrent sous différentes facettes...

Oui, j’ai toujours écrit beaucoup de chansons. Elles ne pourraient pas toutes se retrouver dans le même album, ce serait fouillis. Weekend Affair est plus électro. C’est mon comparse Cyril Debarge qui compose et je chante en français. Sous mon nom, l’univers est folk et je ne m’exprime qu’en anglais ! Il y a aussi Kawataro, un trio pour le jeune public. J’aime ouvrir toutes ces portes sur la création.

De quoi est teinté First Impression ?

J’aime les mélodies simples, fortes, les histoires tristes mais pas trop. C’est un album qu’on peut chanter au pub avec les copains. J’ai parfois retravaillé des chansons écrites il y a plusieurs années. Elles viennent à moi, soit par le texte, la musique, ou une mélodie que je tire comme un fil. Tom Waits, un artiste qui m’inspire, dit qu’on écrit des chansons comme on va à la pêche. Ça demande de la patience. J’ai enregistré les dix titres chez moi, dans mon studio à Amiens, pendant presque trois ans. Cet album est plus profond que les précédents. Lors du premier j’avais 20 ans, aujourd’hui j’en ai 35 et deux enfants...

Propos recueillis par Candice Cazé

 

Louis Aguilar

Le 28 novembre, à 19h30, à la Maison de la culture

maisondelaculture-amiens.com