Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie, a annoncé que des négociations étaient en cours pour sécuriser le prix du sucre et trouver des investisseurs pour l’usine amiénoise en redressement judiciaire.

Un ministre et des espoirs chez Metex  © Laurent Rousselin / Amiens Métropole
Le 8 avril, le ministre a été reçu par Brigitte Fouré et Alain Gest.

10.04.2024

JDA 1078

« On ne lâche pas Metex. » Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’Industrie était en visite le 8 avril sur le site de l’usine qui produit des acides aminés par fermentation à l’espace industriel nord d’Amiens. Une usine (280 salariés) placée en redressement judiciaire en mars. Metex, seul en Europe à produire de la lysine, subit l’envol du prix du sucre et la concurrence chinoise. Roland Lescure s’est montré rassurant sur l’avenir d’un site qu’il a qualifié « d’extrêmement productif et innovant ». Le ministre a annoncé que des négociations étaient en cours avec des producteurs sucriers pour sécuriser sur le long terme le prix du sucre. Un prix du sucre compétitif conditionne l’arrivée de nouveaux investisseurs. Le ministre a indiqué qu’il y avait « des marques d’intérêt » de la part d'investisseurs « crédibles » avec lesquels le gouvernement négociait, sans confirmer de nom : « Tant que ce n’est pas fait, ce n’est pas fait ». Le calendrier presse toutefois : les investisseurs ont jusqu’à début mai. « Le dossier sur le prix du sucre paraît bien avancé, s’est réjoui le président d’Amiens Métropole Alain Gest, qui a reçu le ministre aux côtés du maire d’Amiens Brigitte Fouré. À partir du moment où cette question sera réglée, on a la possibilité d’imaginer qu’un investisseur parmi ceux avec lesquels le gouvernement travaille soit intéressé. Il faut que début mai, on ait des nouvelles encore plus rassurantes que celle que l’on a eues aujourd’hui (avec la Manufacture abbevilloise qui prévoit la création de 300 emplois à Amiens. Mais si le ministre est venu aujourd’hui, cela veut dire quelque chose. »

Antoine Caux