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Le 4 novembre, Aryane sera en concert à Cité Carter dans le cadre du festival Haute Fréquence. Amiénoise depuis 2017, elle a sorti fin septembre Fine Envolée, son premier EP.

Aryane clip © Sihem Kerkeni et Rémy Lequeux

18.10.2022

Vous venez de sortir Fine Envolée, un premier opus de cinq titres. Comment vous êtes-vous embarquée dans cette aventure ?

C’est l’aboutissement d’années de musique et de chant. J’ai commencé à écrire à l’adolescence. Des poèmes et des textes, puis des chansons. J’ai très peu chanté et très rarement en public jusqu’en 2006-2007, après avoir atterri à Limoges où j’ai rencontré des rappeuses et rappeurs. Cela marque vraiment mes débuts. Assez tôt dans mes projets, j’ai senti que j’aimais chanter, mais je ne l’assumais pas. Cet EP de chansons pop-électro change finalement tout. J’en suis fière. Il me donne envie d’aller plus loin.

Quelles sont vos inspirations ?

Cela varie en fonction des moments, de mon cheminement. Le désir mais aussi la liberté m’inspirent : celle d’écrire ce que je veux. La relier au désir est assez évocateur dans le sens où une femme n’est pas libre de son désir. Être libre d’exprimer son désir, c’est être libre d’être. Les relations humaines et amoureuses ainsi que le temps sont des sujets qui m’intéressent. Quand je rappais, j’écrivais sur mon parcours houleux, mes blessures, mes travers et mes difficultés à vivre dans la société. Et de ce côté-ci, je crois avoir pas mal avancé !

Vous évoquez le rap et pourtant, Ivre, votre premier single, sonne très pop…

Musicalement je suis marquée par le hip-hop que j’ai beaucoup écouté. Cela s’entend d’ailleurs dans mes chansons. Plus jeune, dans le cercle familial, on écoutait pas mal de variété française et de disco. Mylène Farmer et Gala reviennent assez souvent dans mes références. Ça vaut ce que ça vaut, mais ça me parle comme le titre Freed from Desire de Gala. Ma musique se nourrit de ce qui inspire par ailleurs Ronan (la moitié du groupe amiénois Edgär, ndlr), le compositeur avec qui j’ai la chance de travailler. C’est lui qui remanie mes supports. J’ai à cœur de le souligner car c’est une part importante de mon univers.

 

Vous êtes accompagnée par La Lune des pirates dans le cadre de sa mission Objectif Lune. En quoi cela consiste ?

L’accompagnement m’a permis de faire une résidence à Cité Carter les 17 et 18 octobre et d’être programmée en première partie de Thérèse le 4 novembre. J’ai bénéficié de séances pour travailler ma voix. Il y a eu des rencontres avec des professionnel(les) de la musique et Pôle emploi spectacle. À la Lune, j’ai également des temps d’échanges avec Vincent Risbourg autour de mon projet : les avancées, les changements, les réussites mais aussi les difficultés. Si j’ai besoin, je sais à qui m’adresser et ça fait du bien. Être accompagnée par La Lune des pirates est un gage de qualité quand on débute. Être suivie par une Smac (Salle des musiques actuelles) c’est déjà avoir un soutien pro, et c’est important.

Pochette1  © ©Léa Rouaud

Vous avez également sorti des petits clips…

Je parlerais plutôt de capsules vidéo dédiées à Instagram. Elles ont été hyper-importantes au moment du Covid et du confinement. J’étais au début de la création de l’EP. Cette période m’a coupé l’herbe sous le pied et ça a été franchement difficile. J’avais besoin de rester en contact avec le public, de proposer du contenu pour les réseaux, de rester en lien avec ma création et de continuer à m’exprimer. J’utilisais des lignes instrumentales de YouTube et composais les textes. L’idée était de filmer avec mon téléphone. Sur le titre Presque Dieu, j’avais envie d’un décor et d’une ambiance particulière. J’ai passé une annonce. Ivory Concept de chez Vision Parallèle, basé à Camon, m’a répondu pour la réalisation de toutes les capsules. Des Amiénois y participent comme dans les performances dansées ou jouées. Le public a été réceptif, ces capsules ont eu un bel accueil et un écho médiatique.

 

Qu’avez-vous prévu après le concert du 4 novembre ?

Je serai le 17 novembre au Green Corner en version acoustique piano-voix et le 19 à La Briqueterie pour l’anniversaire du panier culturel L’Entrée Libre. D’autres dates sont en cours de programmation notamment en version acoustique. Je souhaite faire un maximum de dates. J’espère par ailleurs réaliser d’autres clips en lien avec cet EP. Mais je vous invite à me suivre sur les réseaux, car si je vous dis tout ici vous n’aurez plus besoin de m’y retrouver !

Propos recueillis par Ingrid Lemaire

Sur la bonne fréquence

Aryane sera en concert le 4 novembre, à 20h30, à Cité Carter en première partie de Thérèse, dans le cadre de Haute Fréquence. Ce festival organisé par la Région essaime également sa programmation à la Lune des pirates. Le 6 novembre, à 16h, une conférence autour des multiples visages de la musique dans l’Afrique d’aujourd’hui y sera organisée (gratuit sur réservation) tandis que The Selenite Band et Star Feminine Band y seront en concert le 8, à 20h30.

> citecarter.com / lalune.net

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