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Il court il court, le prisonnier © Sylvain Bocquet

03.12.2025

JDA 1136

Avec sa Solitude du coureur de fond, la compagnie amiénoise Yaena adapte la nouvelle d’Alan Sillitoe portée au cinéma en 1962. L’histoire d’un détenu dont le talent est mis en avant par l’institution pénitentiaire, ce qui provoque son introspection. Doit-il gagner la course à laquelle on le destine ? Seul sur scène, Julien Graux vit son rôle sans s’arrêter de courir. Entamée en 2022, cette troisième création de Yaena en tant qu’artiste associé du Safran est ici présentée sous sa forme définitive. C’est-à-dire « sans prompteur ni son amplifié, il me faut alors du souffle et de la mémoire ! », sourit le comédien dans les starting-blocks. Comme le public : pour avoir une place les 8 et 9 décembre, il faudra tenter sa chance au guichet, les séances affichant complet. En attendant le prochain tour de piste ?

Jean-Christophe Fouquet