Les artistes ont emporté la foule

Une troupe de clowns en herbe formée par une cinquantaine d’enfants des accueils de loisirs de la ville et de Cirqu’onflexe ont rejoint La Marche des nez de l’association Clowns sans frontières, en ouverture du festival, dans la cour de l’hôtel de ville. Une inauguration chaleureuse et solidaire pour faire valoir les droits des enfants.

Une quinzaine de volontaires amiénois ont chauffé le public dès l’ouverture du festival, avec We Can be Heroes. Une playlist pop-rock proposée par le Groupenfonction qu’ils ont interprétée avec panache à deux autres reprises durant le festival.

Vertiges garantis avec Hula Hoopla !!! de Julot Cousins rue des Trois-Cailloux. Un solo sensationnel et drôle de quinze minutes, joué six fois entre vendredi et dimanche.

C’était l’un des bijoux à ne pas manquer. L’unique représentation de Clan Cabane par la compagnie La Contrebande a reçu un tonnerre d’applaudissements vendredi à la tombée de la nuit sur la place du beffroi. Du grand spectacle pour un retour assuré en enfance !

Représentation unique aussi, vendredi soir, pour la compagnie Annibal et ses éléphants qui a joué son adaptation de L’Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson, sur une place Notre-Dame noire de monde.

La compagnie La Migration, et ses agrès uniques, proposait deux spectacles au square Jules-Boquet, samedi et dimanche. Solitude.s, solo pour un artiste sur un balancier géant, et Women Weave the Land, porté par quatre femmes acrobates, sur la question écoféministe.

Au parc de l’Évêché, à la fois ginguette et place des arts forains, la compagnie La Machine avait installé sa drôle de Kermesse samedi et dimanche. Une série d’attractions et de stands loufoques, animés par une dizaine de complices amiénois aux côtés des comédiens.

Waters, une triple thérapie autour de l’eau concoctée par la compagnie On/Off, était programmée par la Maison de la culture samedi après-midi. Avec le concert final à base de sciences, d’eau et de rock, Lucy on the rocks, sur un parvis encore bien rempli.

Dernier volet du triptyque sur les âges de la vie, joué par les artistes d’Adhok tout le week-end, Échappées belles : issue de secours explorait le thème de la vieillesse avec ses sept petits vieux évadés de la maison de retraite.

Good vibrations assurées avec la fanfare néerlandaise Blaas of Glory. Rue des Trois-Cailloux, samedi et dimanche, ces musiciens au look inénarrable ont chauffé le public avec leurs reprises de Kiss et autres grands noms du rock !

Poésie et acrobaties organiques au rendez-vous avec le trio Knot on Hands samedi et dimanche, place de l’Hôtel-de-Ville. Brace for Impact ou l’art d’évoluer ensemble.

La place Gambetta transformée comme chaque année en place forte des arts du cirque a accueilli, les 17 et 18, les élèves de l’École du Cirque Jules-Verne, bien sûr, mais aussi les pratiques amateurs d’établissements scolaires et de Cirqu’onflexe (photo).

Avant les orages du dimanche, Les Commandos Percu, compagnie historique des arts de la rue, ont déversé une pluie de métal et d’effets pyrotechniques dans la nuit de samedi. Silence ! qui a rassemblé la foule place Longueville était le grand rendez-vous de cette 46^e Fête dans la ville.

Coline Bergeon

Retrouvez plus de photos sur :

https://www.amiens.fr/Liens-utiles/Galeries/La-Rue-est-a-Amiens-edition-2023

 Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag du festival : #LREAA

 Le festival changera de nom en 2024

Un formulaire pour recueillir vos propositions est en ligne :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfbB1GDlrhMS5WCnW_GPyUgjdpA-_QtDjwRrU8I_S0gVRz_hg/viewform