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Les Safra’Numériques reviennent pour une 8e exploration d’univers virtuels où intelligence artificielle et machines questionnent notre rapport au monde.

L’art à l’ère du numérique 1 © Summer Yen

13.03.2024

JDA 1075

Tant la chorégraphie d’Huang Yi et Kuta, son robot (photo ci-contre), mêlant danse et science de l’ingénierie (22 mars) que les animaux mécaniques créés par Exoot pour interagir avec le public illustrent la thématique de la 8e édition des Safra’Numériques : quelles relations entretenons-nous avec les machines ? Peut-on croire à l’expression de sentiments réciproques ? C’est tout l’objet de la programmation du festival organisé par le Safran du 19 au 23 mars. « Par le biais de la création, nous abordons la question des avatars, de la représentation de soi et de l’intelligence artificielle pour appréhender les enjeux afin de prendre du recul », explique Cécile Welker, sa directrice artistique.

L’art à l’ère du numérique 3 © Exoot

Animaltroniek

 

Avatar et bestioles

Dans son installation Extrafiltres, Irvin Anneix a proposé à des ados de générer des filtres pour transformer les défauts de leur visage en qualités. Les visiteurs feront de même pour sonder les normes de beauté. Des concepts également au cœur des Acrolithes d’Ethel Lilienfeld où les personnages hybrides côtoient la monstruosité.

 

Jusqu’à Cardonnette

« La nature est également l’une des composantes pour s’interroger sur l’artificialisation de notre monde », ajoute Cécile Welker. Tandis que Dominique Peysson présente son Snail-Byke Saga, une course d’escargots... à vélo, la relation entre le vivant et la technologie est aussi explorée à travers les Bestioles électroniques que l’artiste Marylou active via le chant d’insectes et d’oiseaux. Plus d’une trentaine d’œuvres sont à découvrir au Safran mais également dans d’autres structures afin que « le festival s’étoffe et ruisselle », indique Pierre Savreux, vice-président d’Amiens Métropole délégué à la culture. Exemple avec le ciné-concert des Gordons à Cardonnette (22 et 23 mars), le goûter-concert de Plaisir d’Offrir à La Lune des pirates (23 mars) et l’installation Digitalis de Léa Collet au Chaudron. Afin de ne rien rater, une appli est à télécharger via les QR Codes disposés sur chaque œuvre. « Cet outil, créé par les élèves de l’école La Manu, est leur projet d’étude testé en temps réel », souligne Camille Bulenger, chargée de communication au Safran, ravie d’annoncer le concert de Sugar Sugar en clôture du festival. Pour s’approprier le Safran autrement.

L’art à l’ère du numérique 2 © Gilles Pensart

Les Gordons

Ingrid Lemaire

Les Safra’Numériques

Du 19 au 23 mars

Safran (3, rue Georges-Guynemer)

amiens.fr/safran

billetterie.safran@amiens-metropole.com

03 22 69 66 00

 

 

Co-Spectra en préambule

Avant les Safra’Numériques, les Robins des arts proposent Co-Spectra, les 16 et 17 mars, à Cité Carter, voisine du Safran. Organisé par la promo d’étudiants du master 2 culture, patrimoine et innovations numériques de l’UPJV, ce festival valorise les artistes locaux via le numérique. « Depuis le Covid, nous avons adopté de nombreux outils proches des pratiques artistiques », souligne Nahelou Binard-Laurent, membre des Robins des arts. Spectacle d’improvisation et scène ouverte, expo photos, ateliers et concerts sont au programme. « Co-Spectra vise aussi à encourager les étudiants à sortir : la création de notre pass culture et ses cadeaux à la clef sont incitatifs. »

Co-Spectra, les 16 et 17 mars, à Cité Carter (rue Georges-Guynemer)

Programme : robinsdesarts.fr et sur les réseaux sociaux