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Etienne Martin, "Paysage" © Marc Jeanneteau / Musee de Picardie © ADAGP, Paris 2012

XX

XXe siècle

La collection d’œuvres du XXe siècle au Musée de Picardie a véritablement fait l’objet d’une politique d’acquisition affirmée à partir du milieu des années 1980, notamment grâce à l’action du directeur Dominique Viéville. Deux thématiques sont alors choisies, la Figure et le Paysage, dessinant une continuité avec les collections Beaux-arts (XVIe-XIXe siècles), tout en démontrant la persistance de ces questions pour les artistes modernes.

La figure et sa déconstruction

Les œuvres remettent en cause la représentation traditionnelle du corps et son avatar académique, le nu féminin, en peinture avec André Lhote (Nu assis, 1917), Jean Fautrier (Grand Nu de Face, 1930) et Jean Dubuffet (Blondeur et fard, 1955) mais aussi en sculpture avec Etienne-Martin (Paysage, 1936-1947), et Joan Miró (Femme, 1968). La relation entre peintre et modèle, réelle ou allégorique, est au cœur d’œuvres emblématiques comme celles de Francis Picabia (Portrait de Maria Lani, 1928-1929), Balthus (Femme à la ceinture bleue, 1937), Pablo Picasso (Peintre et Modèle, 1967), ou encore Francis Bacon (Portrait de Jacques Dupin, 1990).

Le renouveau du Paysage et la diversification des médiums d’expression

Outre le portrait, le genre traditionnel du paysage est aussi renouvelé : Alfred Manessier lui donne une couleur locale et le rapproche de l’abstraction (Les Hortillons au Printemps, 1979), tandis que Raoul Ubac (Terre Rouge, 1970-1971) et Philippe Cognée (Paysage, 1994) en donnent une vision décalée en utilisant des techniques novatrices. Des œuvres emblématiques des années 1990 complètent cet ensemble, donnant une idée de la diversité des pratiques à l’aube du XXIe siècle : la sérigraphie avec Alain Jacquet, la sculpture intégrant les tubes en néon de François Morellet ou encore les huiles sous verre de Daniel Schlier et le tissage de laine sur châssis de Rosemarie Trockel.

Des partenaires essentiels

Les œuvres acquises par achats, dons et legs sont augmentés par d’importants dépôts de l’Etat (Fonds National d’Art Contemporain) ou grandes instituions (Musée d’Orsay, Musée National d’Art Moderne et Musée Picasso) et, plus localement ceux des Fonds Régionaux d’Art Contemporain de Picardie et Grand-Large.